Andalucìa !!!!
Déjà, le nom même d'Andalousie dans l'immaginaire collectif, nous emmène dans des contrées chaudes, arides, sauvages avec une culture ibérique riche et variée et forte de son passé phénicien, maure et romain... Bref, tout un programme !
C'est donc avec un immense enchantement que nous sommes partis Dani et moi en direction de Màlaga !
Lui, connaît déjà fort bien ces zones-là pour s'y être déjà rendu bon nombre de fois grâce à un de ses meilleurs amis italo-espagnol qui porte toute l'Espagne dans son prénom même : PABLO.
Pablo, espagnol du côté de la maman, nous a mis fort gentiment à disposition le domaine familial pour notre séjour andalou. Et quand je parle de domaine, il faut l'entendre dans son sens plein à savoir des km d'orangeraie, propriété du grand-père de Pablo, dit El jefe, un homme au tempérament bien andalou; fier et généreux ! Et ce domaine a pour nom : Finca Lo Arrabal : on est tout de suite dans l'ambiance non ?! à la finca lo arrabal on croise plein d'hommes, des vrais, suants et bronzés, qui travaillent la terre à mains nues sous le soleil implacable de la province de Màlaga... Notre petit côté touriste semblait bien incongru dans cette ambiance laborieuse...
Bref, commençons par Màlaga : c'est une ville qui se trouve à 2 pas de chez Pablo et elle a vraiment tout pour nous charmer ! Elle respire la force, elle est lumineuse, on y trouve la mer, ses plages, une forteresse qui surplombe la ville, la vieille ville, le musée Picasso et la maison natale de Picasso... et un soleil digne du soleil de L'étranger de Camus, c'est-à-dire un soleil qui rendrait fou, qui engloutit les couleurs à son point le plus haut et te brûle. Mais ce soleil c'est aussi toute l'âme de cette ville charismatique...
Un soleil que nous n'avons pas du tout gérer. On a voulu faire les loques à se lever tard .. mais on a voulu aussi faire les malins à entreprendre la visite de l'alcazaba des hauteurs de Màlaga à 11h30 sous ce soleil qui ricanait bien en nous enflammant les cheveux... mais on a grimpé ces marches interminables sous 40 degrés... et on a découvert... un bar !!!!
J'ai cru que Dani allait s'évanouir quand il a lu le mot magique : Coca-cola ! Ce petit bar ambulant tire grandement profit de l'ignorance des touristes. Car il n'y a bien que les touristes pour sortir à des heures pareilles !
On a visité l'alcazaba -après avoir bu 2 sodas et une bouteille d'eau- et on a appris que cette citadelle arabe du 10 ème siècle a été construite sur les vestiges d'une forteresse romaine. Et en effet, on a aussi visité un grand amphithéâtre romain juste avant de s'engouffrer à l'intérieur des remparts. L'intérieur est un petit paradis maintenu dans les murs, on traverse plein de patios, des fontaines, des places fleuries... on s'est régalé... et je n'ai pas encore vu l'Alhambra de Grenade !
Qu'est ce que ça doit être !
On a également visité Antequera qui se trouve dans la province de Màlaga. La ville est superbe. Blanche. Elle est entourée par les montagnes d'el Torcal et par le rocher des Amoureux (la penia de los Enamorados). Antequera est surmontée aussi d'une belle alcazaba. Avant de pénétrer la citadelle arabe, on se trouve sur une place qui domine la ville et où se trouve la colegiata de Santa Maria, un édifice Renaissance andalou. De là on admire les toîts de la ville, la blancheur aveuglante des maisons, les clochers des nombreuses églises, des couvents... une merveille.
Nous avons quittés ensuite la ville après avoir parcouru ses nombreuses ruelles escarpées pour nous rendre au parc naturel d'El Torcal. Et là encore que de beautés ! El Torcal est caractéristique par ses formations rocheuses pleines de fantaisie ! La nature, avec le vent comme outil majeur, s'est amusée ici à créer des constructions rocheuses incroyables. Beaucoup de ces formations font penser à des piles énormes d'assiettes... pas très poétique comme comparaison mais c'est ce qui m'est venu à chaque fois à l'esprit en les contemplant !
Vous découvrirez "Pimpi" dans les photos. Un petit martinet que j'ai recueilli dans les rues de Màlaga. Cet oiseau trouvé au sol fait curieusement écho à la photo où je me trouve dans le creux d'une grosse main en bronze à tête d'oiseau... Coïncidence, hasard, destin... toujours est-il que j'ai découvert cet oiseau 1/4 après la prise de la photo... et nous en avons pris soin pendant 5 jours. Nous avons tenté de le faire voler, en vain... et sur le trajet du retour, avec Pimpi en voiture, lors d'une nuit passée dans une superbe maison d'hôtes à Perpignan, la jeune femme de la maison a pris le relais des soins du petit martinet noir et m'a annoncé qq jours plus tard que Pimpi s'était enfin envolé !
Enfin je vous laisse découvrir l'album, je n'ai evidemment pas pu tout mettre mais on se fait une idée malgré tout.
J'en profite pour envoyer ici une pensée affectueuse à Pablo et à son papa : le grand Beppe Cremagnani qui nous a quittés pendant notre séjour andalou. Nous avons donc aussitôt laissé Lo Arrabal drapé déjà du noir du deuil et nous avons rejoint Pablo à Milan pour la cérémonie d'enterrement.
Beppe Cremagnani était un homme au tempérament bien trempé, qui collaborait pour un journal intellectuel (Diario) qui n'hésitait pas à égratigner avec intelligence le gouvernement de son pays et a également fait plusieurs films-documentaires à caractère politique qui ont fait beaucoup de vagues en Italie !
C'est donc avec un immense enchantement que nous sommes partis Dani et moi en direction de Màlaga !
Lui, connaît déjà fort bien ces zones-là pour s'y être déjà rendu bon nombre de fois grâce à un de ses meilleurs amis italo-espagnol qui porte toute l'Espagne dans son prénom même : PABLO.
Pablo, espagnol du côté de la maman, nous a mis fort gentiment à disposition le domaine familial pour notre séjour andalou. Et quand je parle de domaine, il faut l'entendre dans son sens plein à savoir des km d'orangeraie, propriété du grand-père de Pablo, dit El jefe, un homme au tempérament bien andalou; fier et généreux ! Et ce domaine a pour nom : Finca Lo Arrabal : on est tout de suite dans l'ambiance non ?! à la finca lo arrabal on croise plein d'hommes, des vrais, suants et bronzés, qui travaillent la terre à mains nues sous le soleil implacable de la province de Màlaga... Notre petit côté touriste semblait bien incongru dans cette ambiance laborieuse...
Bref, commençons par Màlaga : c'est une ville qui se trouve à 2 pas de chez Pablo et elle a vraiment tout pour nous charmer ! Elle respire la force, elle est lumineuse, on y trouve la mer, ses plages, une forteresse qui surplombe la ville, la vieille ville, le musée Picasso et la maison natale de Picasso... et un soleil digne du soleil de L'étranger de Camus, c'est-à-dire un soleil qui rendrait fou, qui engloutit les couleurs à son point le plus haut et te brûle. Mais ce soleil c'est aussi toute l'âme de cette ville charismatique...
Un soleil que nous n'avons pas du tout gérer. On a voulu faire les loques à se lever tard .. mais on a voulu aussi faire les malins à entreprendre la visite de l'alcazaba des hauteurs de Màlaga à 11h30 sous ce soleil qui ricanait bien en nous enflammant les cheveux... mais on a grimpé ces marches interminables sous 40 degrés... et on a découvert... un bar !!!!
J'ai cru que Dani allait s'évanouir quand il a lu le mot magique : Coca-cola ! Ce petit bar ambulant tire grandement profit de l'ignorance des touristes. Car il n'y a bien que les touristes pour sortir à des heures pareilles !
On a visité l'alcazaba -après avoir bu 2 sodas et une bouteille d'eau- et on a appris que cette citadelle arabe du 10 ème siècle a été construite sur les vestiges d'une forteresse romaine. Et en effet, on a aussi visité un grand amphithéâtre romain juste avant de s'engouffrer à l'intérieur des remparts. L'intérieur est un petit paradis maintenu dans les murs, on traverse plein de patios, des fontaines, des places fleuries... on s'est régalé... et je n'ai pas encore vu l'Alhambra de Grenade !
Qu'est ce que ça doit être !
On a également visité Antequera qui se trouve dans la province de Màlaga. La ville est superbe. Blanche. Elle est entourée par les montagnes d'el Torcal et par le rocher des Amoureux (la penia de los Enamorados). Antequera est surmontée aussi d'une belle alcazaba. Avant de pénétrer la citadelle arabe, on se trouve sur une place qui domine la ville et où se trouve la colegiata de Santa Maria, un édifice Renaissance andalou. De là on admire les toîts de la ville, la blancheur aveuglante des maisons, les clochers des nombreuses églises, des couvents... une merveille.
Nous avons quittés ensuite la ville après avoir parcouru ses nombreuses ruelles escarpées pour nous rendre au parc naturel d'El Torcal. Et là encore que de beautés ! El Torcal est caractéristique par ses formations rocheuses pleines de fantaisie ! La nature, avec le vent comme outil majeur, s'est amusée ici à créer des constructions rocheuses incroyables. Beaucoup de ces formations font penser à des piles énormes d'assiettes... pas très poétique comme comparaison mais c'est ce qui m'est venu à chaque fois à l'esprit en les contemplant !
Vous découvrirez "Pimpi" dans les photos. Un petit martinet que j'ai recueilli dans les rues de Màlaga. Cet oiseau trouvé au sol fait curieusement écho à la photo où je me trouve dans le creux d'une grosse main en bronze à tête d'oiseau... Coïncidence, hasard, destin... toujours est-il que j'ai découvert cet oiseau 1/4 après la prise de la photo... et nous en avons pris soin pendant 5 jours. Nous avons tenté de le faire voler, en vain... et sur le trajet du retour, avec Pimpi en voiture, lors d'une nuit passée dans une superbe maison d'hôtes à Perpignan, la jeune femme de la maison a pris le relais des soins du petit martinet noir et m'a annoncé qq jours plus tard que Pimpi s'était enfin envolé !
Enfin je vous laisse découvrir l'album, je n'ai evidemment pas pu tout mettre mais on se fait une idée malgré tout.
J'en profite pour envoyer ici une pensée affectueuse à Pablo et à son papa : le grand Beppe Cremagnani qui nous a quittés pendant notre séjour andalou. Nous avons donc aussitôt laissé Lo Arrabal drapé déjà du noir du deuil et nous avons rejoint Pablo à Milan pour la cérémonie d'enterrement.
Beppe Cremagnani était un homme au tempérament bien trempé, qui collaborait pour un journal intellectuel (Diario) qui n'hésitait pas à égratigner avec intelligence le gouvernement de son pays et a également fait plusieurs films-documentaires à caractère politique qui ont fait beaucoup de vagues en Italie !